Mirror. Tell me my fate and my curse.(terminée) 3ry2LXd


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Mirror. Tell me my fate and my curse.(terminée)
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Ariel Ringstone

Messages : 24
Ariel Ringstone
Humain
Humain
Sam 6 Jan - 20:20


Ariel Ringstne
Identité
  • Surnom : Adèle (l'emploi des fois à la place de son prénom, par automatisme)
  • Date de naissance: 06/01
  • Age: 19 ans
  • Origine: etat-unis (Akansas)
  • Orientation sexuelle: Homosexuelle (peut évoluer)
  • Etat civil: Célibataire
  • Etudes: Aucune (autodidacte)
  • Profession:Sans emploi pour le moment
  • Situation familiale:
  • Sa famille proche (père, mère et frère) est morte, étant entretenu par sa tante.
  • Goûts:la nuit, la pluie, le silence, le parfait à la fraise et la lune
  • Dégoûts:les riches et puissant, les juges et policiers,
    les endroit bondés d'humains, les armes et être prit comme une victime de son défunt frère.
  • Avatar:Personnage original de l'artiste Oopartz Yang
Caractère & Physionomie
† Caractère et Personnalité †

Ariel s’est enfermé derrière une lourde porte, ayant cadenassé son cœur pour ne plus avoir à éprouver des sentiments envers un humain et encore moins un sentiment d’amour. Pour lui Ariel et l’Adèle fantasmé par son grand frère ne sont à présent qu’une seule personne. Il ne peut se résoudre à faire dépérir cette illusion que son frère a façonnée, tout comme il ne peut qu’avoir une profonde rancune envers les humains qui ont poussé son frère jusqu’à la folie. La mort ne l’effraie plus tellement, sachant d’avance qu’il demanderait de bruler dans les flammes les plus ardentes de l’Enfer, afin de souffrir pour l’éternité et expier son crime.  

Il est sans arrêt tourné vers le passé, ne pouvant, de lui-même, se tourner vers l’avenir, n’y voyant qu’un vide sans fin, qu’il devrait combler en se faisant mal.  Pour ne pas devenir fou, il lui arriver de se faire mal, développant un masochisme malsain, chose qu’il essai de cacher aux yeux des autres humains, ayant comme crainte qu’ils n’agissent pour l’empêcher de se punir, de conserver sa raison. Bien qu’il se fasse souffrir il n’est pas suicidaire ou plutôt, il ne peut envisager de se donner la mort, conservant un minimum d’instinct de survie.

Ariel n’a aucune peur des créatures, voyant en eux certainement plus d’humanités que les humains qu’il a côtoyés, son frère étant exclu de cette équation.  Il n’éprouve pas spécialement de curiosité, se basant sur une connaissance basique et n’allant certainement pas refuser de les nourrir, se demandant si cela fait mal, s’il peut combler un peu son vire en servant de repas aux vampires ou aux loups-garous. S’il n’a pas une envie de vivre spectaculaire, il a bien la volonté de vivre le plus longtemps possible, pour allonger son châtiment.

En termes d’aliment, il mange bien plus de verdure que de viande, ne pouvant supportant de mastiquer de la viande rouge, cette  dernière lui donnant des nausées. Il est plus facile pour lui de se rabattre sur du poisson ou alors du poulet. Ce n’est pas un grand fan des sodas, préférant les infusions, aidant à le relaxer et fermer l’œil.  Il lui arrive de prendre des somnifères, quand il sent que son sommeil va être agité.  

Ariel est nocturne, il ne peut se balader en plein jours, avec autant d’humain autour de lui, préférant la quiétude de la nuit et la sensation que la ville est déserte, comme s’il était le seul survivant d’un grand cataclysme qui a fauché les autres humains.  

Malgré sa froideur et son manque de verbe, il ne peut refouler totalement son cœur, qui est plus pure que la plupart des personnes de son âge, ne pouvant détourner le regard devant une personne blessée ou en situation de faiblesse. Il ne demandera rien en échange, pas même un sourire ou un remerciement, avant de continuer son chemin comme si de rien n’était.  

Il est fier de son apparence et surtout du travail de sa voix, aimant profiter du silence pour prendre inspiration et se mettre à chanter, il a tellement cherché à rendre sa voix féminine et mélodieuse, qu'il en a oublié le son de voix d'homme.. Il n’aime pas avoir des spectateurs quand il chante et montrera un visage gêné si on vient à complimenter sa prestation.  La gêne est un trait qu’il tente de ne pas montrer, se sachant faible, tant sur le point physique qu’intellectuel, n’ayant ses connaissances que par ses compétences d’autodidacte.

Ariel se montrera très réceptif face à une demande qu’il ne peut réaliser faute de connaissance. Il a intériorisé le fait que son frère aimait avoir une Adèle intelligente et apte à tenir une maison. Il maîtrise l’anglais, le chinois, le japonais et le français à des niveaux variés mais suffisant pour se faire comprendre ou pouvoir imiter la phonétique pour chanter.

Si vous le questionnez sur sa vie passée, vous n’obtiendrez que peu de réponse, préférant porter seul son fardeau que de vouloir en déléguer une partie sur une autre épaule.

S’il avait une peur, cela serait de tomber amoureux d’une personne, sachant que dès cet instant il viendrait à oublier son frère et son chemin de croix.


† Physionomie et Habitudes vestimentaires †

La première chose que l’on remarque chez Ariel est certainement sa chevelure. Ses cheveux sont aussi blancs que la neige et il ne s’agit pas d’une décoloration fait avec des produits chimique, mais est naturelle suite au choc émotionnel qu'il a subi. Il se refuse à couper plus que nécessaire, se les coiffant pour dissimuler son œil droit, donnant un style qui donne un aspect timide, certains diraient même mystérieux.  Cette chevelure laisse voire son œil gauche, couleur noisette, son petit nez et une paire de lèvres lisses et régulièrement nourrit avec des baumes. Il ne met pas de rouge à lèvre, préférant laisser la couleur naturelle.

Il n’est pas bien grand, faisant un mètre quarante-cinq pour un poids qui tourne autour de quarante kilogrammes, ayant une alimentation pauvre en protéine animale. Son corps est en forme de sablier, ayant de délicates épaules, pas trop large, une taille plus fine et des hanches s’alignant parfaitement à ses épaules.

Son visage est efféminé, passant du temps à s’épiler et à prodiguer des soins, afin de conserver une féminité qui, combiné avec sa chevelure et la forme de son corps, permet de passer pour une femme au premier regard, passant cependant moins bien quand on porte attention aux détails. Comme tout homme sa pomme d’Adam est plus visible, devant user de ruse pour la rendre moins visible, que cela soit par le port de foulard ou en essayant d’attirer le regard autre part. Cela est bien dommage car il a un joli cou, qui laisse penser qu’il possède une voix douce et non rauque.

Ses ongles sont manucurés, prenant soin de les protéger avant d’appliquer un vernis. Il a une préférence pour des couleurs en accord avec sa tenue, afin que cela ne fasse pas de trop, il apprécie le bleu égyptien ou alors celui céleste.
Il cache soigneusement son bas-ventre, où se situe son tatouage, préférant éviter de l’exposer  à la vue de tous et considérant ce dernier autant comme une marque que comme un des trésors les plus précieux que son frère a pu lui offrir. De l’autre côté il a un fessier tout à fait charmant que l’on se plairait à taquiner.  

Ses jambes sont fines et élancées, ce qui est parfait quand il lui arriver de porter des talons, mais il évite quand il sait qu’il va passer longtemps avec une telle paire, optant alors pour une petite taille afin de ne pas cambrer trop ses pieds quand il n’a pas d’autre choix.

En terme de force physique, Ariel est faible, il ne possède pas une force brute, sachant que face à une personne armée cela ne servait à rien. Par contre, il est souple, faisant de la gymnastique à son réveille, afin de garder un corps flexible, pouvant faire aisément le grand écart sans avoir mal.

En ce qui concerne son accoutrement, il ne jure que par les vêtements de femmes. Ayant conscience qu’une femme a un peu de poitrine, il n’hésite pas à mettre un peu de rembourrage dans ses soutien-gorge, histoire d’avoir un peu de forme à ce niveau-là.

Il porte de temps à autre du parfum, préférant celui de sa mère qui est à base de lavande et de rose, bien que cela soit difficile de s’en procurer.

Il a sans arrêt des boucles d’oreille, ayant les oreilles percées aux lobes, avec une nette tendance à prendre des boucles à crochet, plus facile à mettre et n’ayant pas la sensation d’avoir son lobe prit dans un étau.

Concernant sa santé, hormis une légère fatigue, il n’y a pas grand-chose à signaler, Ariel prenant soin de son corps pour éviter au maximum les carences, prenant des compléments alimentaire ou faisant des cures de vitamines, si nécessaire.
Histoire
Aussi loin que je me souviens, je n’ai pas beaucoup connu mes parents. Mon dernier souvenir d’eux remonte en cette nuit glaciale, je me souviens encore de ce froid qui s’infiltrait dans la moindre faille de notre maison, étant proche du chauffage. Je n’avais que six ans et je me rappel de cet instant, les sirènes de la police déchirant le came dehors, la lumière de leurs gyrophares balayant la façade de notre maison.  Mon frère se mit à me dire de ne pas bouger, venant à ouvrir aux policiers qui lui passèrent les menottes, le suspectant d’avoir tué nos parents. Tout cela vint à me secouer, voir mon frère en pas se débattre alors que les policiers semblaient dégouliner d’hostilité envers lui. Je fus placé chez ma tante pendant une semaine, une semaine sans avoir de nouvelle de mon grand frère, entendant à la télévision que l’on le décrivait comme un meurtrier. J’étais encore trop jeune pour comprendre cette histoire de voiture saboté, mais heureusement mon frère fut relâché, faute de preuve suffisante. Je fus la seule personne contente de le revoir, ma tante essayant de me séparer de mon frère, pensant, comme les autres, qu’il n’était pas une personne convenable pour m’élever. Je sentis une colère ronger mon être, comment pouvait-on essayer de me séparer de la personne la plus proche après mes parents.  D’autant que je percevais un besoin de mon frère, il était si pâle, si épuisé, que mon être criait de lui venir en aide.  
La décision ne fut pas facile pour les juges, mais je fis tout mon possible pour que l’on m’écoute, même si la parole d’un enfant ne valait presque rien.  Je répondis sans réfléchir, laissant mes sentiments s’exprimer, disant que si j’étais chez ma tante, je retournerais auprès de mon frère, peu importait le nombre de fois. Ce lien fort avec mon grand frère semblait déterrer des questions. Il finit par avoir ma garde, venant à me serrer fortement contre lui, venant à pleurer en me remerciant de ne pas l’avoir laissé seul.  

Je n’étais qu’un enfant, mais je percevais que ma présence dans la maison familiale lui permettait de se calmer, même si la nuit je l’entendais gémir, cauchemardant sur nos parents. Je ne savais pas quoi faire dans cette situation, venant à imiter ce que notre mère me faisant, essayant de saisir doucement sa tête et chantonner avec une voix douce. Je continuais de le bercer les nuits où il avait ses cauchemars, travaillant ma voix, pour essayer d’avoir celle de notre mère. Comme il travaillait, j’appris vite à faire le linge ou le ménage. Je m’éduquais à la cuisine avec les livres de notre mère, commençant par des plats ne nécessitant pas l’usage du four ou du gaz.
C’est en faisant le ménage que je découvris ce que j’appelais la malle aux trésors. Il y avait dedans des affaires de jeune fille, ayant appartenu à ma mère pour la plupart et qu’elle avait conservé pour en faire l’héritage d’une possible fille dans ses enfants. Par curiosité, j’avais essayé ses vêtements, qui étaient un peu trop grand pour moi, mais pas trop. Dans cette malle, je découvris une photo de notre mère jeune, portant ses vêtements et cela vint à me marquer. De façon idiote je me demandais si mon grand frère serait content de me voir dans cette robe, mais je vins à renoncer à cette idée, cachant cette malle pour être mon secret, gardant la photo précieusement dans ma chambre.

Je pris une mauvaise habitude, à savoir porter la robe quand j’étais seul dans la maison, connaissant les horaires de mon frère par cœur, je pouvais comparer mon apparence à celle de la photo pendant quelques heures, constatant qu’en tant que garçon je devais avoir une chevelure courte, hors celle de notre mère était longue et semblait belle.  J’ai pris la décision de me laisser pousser les cheveux, venant à dire à mon grand frère que cela serait économisé et que j’étais suffisamment grand pour pouvoir bien les entretenir. Les livres de maman fut d’un grand secours, il y avait tout ce dont j’avais besoin, tant pour prendre soin de moi que de mon frère.

L’école était très difficile, mon frère ayant été convoqué de nombreuses fois parce que j’avais tabassé des camarades de classes. Chaque fois ma rage était justifié, ils traitaient mon frère de tueur, de monstre, je savais qu’il n’avait pas tué nos parents et qu’il n’avait pas fait son deuil,  qu’il en souffrait à chaque fois qu’il faisait ses cauchemar. Le directeur de l’établissement fini par demander à mon frère de me changer d’établissement. Pour éviter de lui causer d’autres ennuis, je dis que j’allais apprendre par moi-même, avec les livres et internet, que j’arriverais à m’en sortir comme nous l’avons toujours fait jusqu’à maintenant. Mon renvoi parvint aux oreilles de son patron, qui préféra le virer, craignant que cela n’entache sa réputation. Mon grand frère ne dit rien à ce sujet, mais je savais qu’il me cachait quelques choses, osant braver un interdit, lisant ses courriers et découvrir la vérité.  Je fis de mon mieux pour l’aider, étudiant avec ardeur, venant à lui montrer ce que j’avais assimilé, lui faisant de bon petit plat et tentant de l’aider à surmonter cette épreuve, pour le revoir sourire.  Les  boulots qu’il eut ne furent que temporaire, ne rendant notre situation que plus difficile, donnant mon maximum pour qu’il ne sombre pas, pour qu’il puisse m’accorder ne serait-ce qu’un sourire.  

Quand j’avais douze ans, je fis une expérience terrifiante. J’avais finis mes études, venant à enfiler une tenue similaire à celle dans la malle aux trésors, mais adapté à ma taille, désirant travailler ma voix et ma gestuelle. J’étais tellement absorbé sur mon chant, que je n’entendis pas la porte se faire crocheter, venant à être pris au dépourvu quand un braqueur vint à se jeter sur moi, me posant la main sur sa bouche, pour étouffer mes cris, alors qu’une lame vint à mettre à frôler mon cou. Mes cheveux long et mon apparence sans cesse travaillé, avait donné l’illusion que j’étais une enfant sans défense, étant aussi certainement pressé par le fait de dépouiller cette maison de ses biens. Il vint à m’attacher et me bâillonner, venant à tout retourner, pour prendre la moindre chose de valeur, y compris des choses appartenant à nos parents. Il partit en me laissant attaché, passant sous la journée ainsi. Mon frère me vit ainsi, venant à s’inquiéter bien avant de mon état, plutôt que se questionner sur mon accoutrement.  Il appelait la police et vis le visage des policiers qui l’avait embarqué il y a six ans, comprenant immédiatement l’issu de la plainte. Leurs propos étaient cachés, mais ils disaient clairement n’avoir pas le temps de s’occuper de prendre la plainte d’un ancien criminel. Mon sang ne fit qu’un tour, sentant des larmes de rage se mettre à couler le long de mes jours. Je me mis à parler avec force, tentant d’avoir une attitude suffisante pour que j’aie leurs attentions. Je me mis à leur dire que s’ils pensaient que mon frère était le criminel, alors ils ne pouvaient pas être policiers. Je me mis à cracher tout mon venin contre eux, venant à leur jeter la pierre si tout cela était arrivé, que s’ils avaient fait leurs travails son frère aurait un travail stable, il aurait pu mieux protéger cette demeure contre les intrus dont ils faisaient parti à mes yeux. Je ne me démontais pas quand ils menacèrent d’amender pour outrage à agent, venant  à rajouter qu’ils étaient des lâches qui ne savaient qu’utiliser leurs pouvoirs pour s’enrichir sur ceux qui tentaient de survivre dans ce monde.  Au final ils furent appeler sur un autre endroit et préféraient étouffer cette histoire plutôt qu’admettre d’avoir été légèrement malmené par un enfant.

Après cette pique de colère je parvins à me calmer et vint à présenter à mon frère des excuses, profitant de cet instant pour lui dire que je ferais tout pour qu’il soit heureux et que je pensais lui faire la surprise de la photo et de moi en robe pour le faire au moins rire. Il semblait touché par mes sentiments et parut plus heureux.

Trois ans plus tard, les policiers revinrent, cette fois il s’agissait d’une suspicion d’attaque sur des femmes. Je ne leurs laissèrent pas l’opportunité de fouiller notre demeure sans avoir un papier autorisant de le faire, ce qu’ils obtinrent, m’obligeant à céder, serrant des dents quand ils touchaient mes affaires, devant justifier la présence des robes et disant que je m’entrainais à la couture pour pouvoir produire des vêtements pour femme de qualités. N’ayant aucune preuve flagrante, ils se mirent à partir. Mon frère revint le soir, s’écroulant contre la porte, le corps transpirant abondamment. Etant bien plus préoccupé par son état, je ne vins pas à parler de la fouille des policiers. Je pris contact avec un médecin qui factura son intervention et des médicaments coûteux. Je fus à son chevet pendant quinze jours.  Il fut sujet à des hallucinations, venant à appeler notre mère. Je ne savais pas l’impact que cela aurait dans le futur, venant à enfiler ma robe, me coiffer et porter le parfum que notre mère portait à de rares occasions. Cette illusion lui permit de se rétablir, venant à faire tour ce qu’il était incapable de faire, l’assistant du mieux que je le pouvais. J’étais content de le voir s’endormir le soir avec un sourire, même si ce sourire était bien plus pour notre mère que pour moi-même.  Profitant de son sommeil, je fis des courses, ne me changeant pas, cela aurait pris beaucoup de temps et l’illusion aurait certainement été rompue à son réveil, venant irrémédiablement par me faire voir par des voisins suspicieux, alimentant des rumeurs à notre égard.

Mon frère fut rapidement sur pied, mais il avait changé. Il ne voulait pas que je quitte mon rôle, il voulait que je reste cette jeune femme, semblant désemparé à l’idée de ne plus voir cette représentation féminin dans cette demeure. Je ne pouvais me soustraire à sa demande, il avait besoin de moi, tout comme j’avais besoin de lui. Il vint à m’enchainer à une vie faite d’illusion et d’amour, me dictant ma conduite. En acceptant de continuer mon rôle, je vins à accepter le devoir de le rendre heureux, d’obéir à ses demandes, d’être la femme qui ne le blesserait jamais. En échange il avait le devoir de tout faire pour entretenir cette femme fantasmée.  Les rumeurs sur une relation incestueuse se mirent à courir dans le quartier, mais mon frère ne s’en préoccupait pas, me laissant m’occuper de nettoyer les dégradations sur notre porte ou encore bruler les lettres d’insultes, je pouvais porter cette hostilité sur mes épaules pour rendre la vie de mon frère paisible.  

En l’espace de deux ans, il devint possessif à mon égard, ne supportant pas que je puisse adresser la parole à d’autres hommes, tolérant que je puisse converser avec des femmes d’âge mûr. Je tenais mes engagements et il fit de même, contre cet amour et cette illusion, il m’offrait ce dont j’avais besoin pour entretenir mon corps et rester une charmante demoiselle.  Nous avons cependant eu des ennuis, les voisins se mirent à monter d’un cran leurs pressions, venant à colporter des rumeurs aux policier comme quoi je subissais des sévices et que le faire de porter des vêtements de femme était la preuve que mon frère me faisait pression.

Nous faisant convoquer au commissariat pour nous faire interroger séparément. Je rassurais mon frère, venant en robe, étant sourd aux chuchotements, acceptant parfaitement mon rôle dans un espace public. Je fus interrogé par une policière et une psychologue, les deux personnes cherchant à me faire avouer que mon frère était le diable en personne, ce qu’elles n’obtinrent pas. Je me mis à parler, même si on pouvait sentir mon animosité je fis en sorte de parler calmement et distinctement. Je vins à expliquer que je ne subissais aucune pression, que le fait de porte des vêtements de femme était de ma volonté et non celle qu’imposerait théoriquement mon frère. En faisant croire qu’il s’agissait d’une envie de ma part et non une pression de mon frère, je le protégeais, le faisant passer pour une personne tolérante.  Quand ce fut le tour de mon frère, il ressortait décomposé, je me mis immédiatement à le secouer un peu, étant inquiet de son état et lançant un regard noir à ceux qui l’avait interrogé.  

Quelques mois plus tard, il fut prit de violente douleurs, devant nous endetter pour acheter des médicaments et essayer de le soigner convenablement. Cela ne dura qu’une semaine, mais il sombra dans un état plus proche de la bête, souffrant tellement qu’il en devenait vous cédant à ses plus bas instinct, je ne vais pas dire que cela ne me fit rien, tout comme je ne blâmerais pas que l’on me décrit comme fou, mais en échange de cette semaine infernal, nos liens furent tellement renforcé que je devins son garde-fou, « la gardienne de sa vie » comme il le disait.  Je ne cache pas que nous avons eu par la suite des relations, étant tous deux majeurs la majorité sexuelle et consentants, nul ne pouvait nous juger, même si nous étions de la même famille. Il me libéra de certaine contrainte, pouvant me balader à ma guise et trouvant un petit travail dans la restauration auprès d’une connaissance de mon frère. Le patron était un peu spécial, mais il reconnaissait le travail que j’avais fait sur moi-même, acceptant de m’embaucher comme serveuse, d’un côté il me payait moins cher, d’un autre les clients ne semblaient pas mécontent d’avoir une charmante personne en plus pour leur apporter le café ou leurs commandes. Avec ce petit travail nous avons pu rembourser rapidement la dette.

Pour fêter mon dix-septième anniversaire, il vint à me faire un tatouage. Je pris ce cadeau comme un autre, n’ayant pas de mauvaise interprétation de ce geste, après tout il avait aussi des tatouages et  je pensais qu’il voulait me faire découvrir la sensation et le plaisir d’avoir ce genre de marque sur son corps. Je n’allais apprendre que bien plus tard qu’il ne voulait que me marquer, laisser une trace de lui sur moi, comme un artiste laisse la signature sur son œuvre.  Ce ne fut pas le seul cadeau, il m’offrit aussi une magnifique robe bleu égyptien. C’était vraiment le plus beau anniversaire que j’avais, avec mon frère qui était si brillant de vie et de joie.

Huit mois plus tard le patron vint à m’appeler dans la réserve, me signalant que mon frère lui avait laissé un message bizarre, qui n’avait ni queue ni tête. C’est en voyant « je ne la reconnais plus, je ne reconnais plus cette Adèle » que mon sang se glaça. Adèle était le prénom de notre mère, que je portais en privé avec mon frère. Lisant le reste du message je compris qu’il allait faire quelque chose de grave, me précipitant chez nous et voyant la maison sans dessus-dessous, mon frère ayant une arme blanche en main. Il était complètement fou et tenta de me tuer, criant que je n’étais plus l’Adèle qu’il souhaitait. Je fis de mon mieux pour essayer de le calmer, mais il me rejeta violement et la lame vint à toucher mon œil droit. Sous la peur je saisie premier objet sous la main pour le repousser et l’objet fut un pied de chaise cassé et pointu, venant à l’enfoncer dans sa poitrine. Je réalisais mon acte bien trop tard, je me mis à crier, tentant de le maintenir éveillé. Ce ne fut qu’à l’article de ma mort qu’il semblait se réveiller de ce rêve, venant à me dire qu’il était content de sa vie, que j’avais été une parfaite mère de substitution  et qu’il était fier d’avoir un petit frère comme moi. Puis il rendit son dernier souffle, alors que j’hurlais de tristesse.

Quelques  minutes plus tard la police arriva, me voyant prostré contre le cadavre. On me conduit à l’hôpital pour s’occuper de mes blessures, il était bien trop tard pour que mon œil droit. Je fus placé sous surveillance, le choc d’avoir tué mon frère et celui qui était tout pour moi, me coupant l’appétit. Sous le harcèlement des policiers, je finis par témoigner, sentant ma gorge m’étouffer alors que l’on sortait les affaires dont mon défunt frère était suspecté, étant presque atterré de croire que cette fin était prévisible pour lui.  Les médias locaux me firent passer pour une victime, déformant tous les propos de la police, qui avait déformé les miens.

Seul, dans cette chambre d’hôpital, je pris conscience réellement de l’existence des vampires et des loups-garous. Avant tout cela, ils ne m’intéressaient pas, pensant, par la suite que cela serait certainement une bonne mort que de finir sous les crocs ou les griffes de ses monstres. Il y eut une enquête, avec des preuves que mon tatouage n’était pas un cadeau, cela ne fit qu’alimenter le brasier en moi contre ses gens qui étaient prêt à prendre tout pour le faire passer pour un être abominable. Le dossier fut rapidement clos, je n’eus aucune inculpation, tenant compte de mon état mental et de l’arme que j’avais utilisé, la légitime défense avait été en ma faveur, mais ce n’était qu’amèrement que je cédais à ce résultat.

Cette affaire eut de grave conséquence. Tout d’abord mes cheveux perdirent leurs couleurs, les médecins que je reçu durent que c’était un mystère de l’espèce humaine, qu’un choc émotionnel  fort pouvait engendrer ce genre de réaction, bien qu’il n’y avait aucune preuve scientifique pour confirmer ce fait. Ensuite le patron ne désirait plus tellement que je travaille. Enfin, je parvins à demander à ma tante que mon frère soit enterré convenablement, déposant sur sa tombe ses fleurs préférées.

Je fus logé à New York, ma tante venant à payer un petit appartement et me versant de quoi subvenir à mes besoins, elle tirait un grand avantage en me récupérant, souhaitant faire parler d’elle comme celle recueillant le neveu qui a été manipulé par un monstre. Je n’avais pas besoin de travailler, l’argent étant suffisant pour mes maigres besoins. Ma tante ne fit rien pour m’empêcher de continuer à porter des robes, de me brosser les cheveux, toutes ses choses qui étaient devenu des automatismes.   Je ne quittais cette demeure froide et étouffante que la nuit, errant sans but ou pour faire des courses. Les jours de pluies je sortais sans parapluies, pouvant laisser mes larmes couler.

Mon dix-neuvième anniversaire, ma tante me fit un versement supplémentaire avec un sms de trois mots, trois misérables mots. Je n’avais plus mon frère qui était souriant et me disait gentiment que je prenais un an de plus et qui me taquinait en me disant de faire attention à ne pas prendre de ride. Il n’était plus là pour m’inonder d’amour et de cadeau.  C’était le premier anniversaire que je passais seul, dans cet espace vaste, mais tellement vide de chaleur humaine, tellement froide et ténébreuse que cela en devenait suffoquant.

Ne pouvant supporter cet endroit, je  pris la décision de passer mon dix-neuvième anniversaire à errer dans la ville, sous le regard de ce ciel étoilé et de la lune qui semblait éclairer mon chemin.

Par P'tit Loup inspiré par Ariemm - Pour Epicode

Alfred Pennyworth

Messages : 241
Alfred Pennyworth
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Sam 6 Jan - 21:13
Bonsoir et Bienvenue,

J'ai fini ta fiche et franchement, je suis bouleversée é.è J'adore ton écriture, ton style littéraire, et puis, ton histoire est bouleversante !!! J'aime ton personnage, je pense te proposer un lien avec Julian, il pourrait te proposer un emploi en tant que femme de ménage si ça t'intéresse. Bref, tout ça pour dire que tu es validé !

Félicitation NOM !
Félicitations ! Tu as complété ta fiche personnage avec brio! Te voici prêt/prête à aller jouer dans le monde de Gène-V. Tu as été ajouté au groupe des HUMAIN, mais pour une expérience optimale, pense bien à recenser ton avatar ainsi que ton don/la race de ton animal ! Tu peux aussi chercher des relations en créant ta fiche de liens ici, demander un logement dans cette section et faire une demande RP en créant un sujet ici !

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le fondateur Julian Conteria et/ou l'administrateur Ethan Quinn
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